Un extrait du livre Le crépuscule violet

J’entame ma troisième année comme auteure publiée en démarrant une troisième série, dans un troisième genre littéraire. Est-ce une coïncidence? Ou alors le signe d’un trouble obsessif compulsif? Peut-être, mais c’est surtout parce j’ai des goûts de lecture variés et c’était inévitable que mon écriture en soit le reflet.

Tout a commencé alors que je travaillais sur la série Windigo; ma fille m’a raconté une histoire et, avec sa permission, j’ai créé l’univers qui allait devenir La Chronique des Joyaux. Bon, j’ai écarté certaines de ses suggestions (principalement pour éviter une poursuite pour droits d’auteur) et certains de mes ajouts n’ont pas obtenu son approbation, mais elle a quand même apprécié le résultat final! On ne peut pas plaire à tout le monde, et ma progéniture est reconnue pour être difficile (voire capricieuse, encore là, ça dépend de vos sources…)

Comme je suis de nature organisée (ou obstinée, la réponse varie selon à qui vous posez la question), je ne voulais pas travailler sur deux projets de front, alors l’histoire a été consignée dans un carnet et j’ai laissé le tout mijoter. Deux ans plus tard, ma vision était précise et je me suis mise à l’écriture avec plaisir. Le ton était différent de mes deux premières séries, et ça m’a permis de travailler de nouvelles facettes de mon écriture.

Une des différences les plus marquées se trouve dans la narration. Alors que je n’ai toujours eu qu’un seul narrateur, chaque livre de La Chronique des Joyaux mettra de l’avant deux personnages, dont les points de vue s’alternent au fil des pages. L’histoire s’y prêtait bien et je crois que ça joute de la texture au récit. Mais n’ayez crainte : comme je suis facilement confuse, je vous ai rendu la tâche facile; les narrateurs sont identifiés en début de chapitre. Vous me remercierez plus tard. 😛

J’ai aussi incorporé beaucoup plus de romance que dans mes autres livres, un élément que j’adore lire, mais que j’hésitais à aborder dans mon écriture jusqu’à maintenant. Une romance réussie est un exercice d’équilibre et de dosage, tant dans les émotions que dans le développement des personnages. Comme je souffre d’une allergie mortelle aux trucs mielleux, je ne pouvais pas concevoir d’écrire un truc sans queue ni tête où la relation est télégraphiée ou grossière (et si jamais elle l’est, par pitié, ne me le dites pas; le déni est une arme puissante). L’histoire devait être campée sur des bases solides, ce qui a donné naissance à un continent complet et un système de magie aux ramifications multiples (oups!). Après 6 livres publiés, je me sentais prête à gravir cette montagne (et récolter quelques cailloux, glisser sur des racines et me salir chemin faisant, misère… le sommet a intérêt d’en valoir la peine!).

Chacun des tomes présentera un précieux ou une précieuse, c’est-à-dire l’avatar d’un joyau magique, ainsi que son maître d’armes (ou celui ou celle qui prétend au titre). Ce sont deux figures complémentaires, mais aussi très différentes. Dans cet univers, les joyaux absorbent de l’énergie par la simple présence des humains sur la base d’une relation symbiotique, c’est-à-dire que les humains en tirent profit aussi. Cette magie a énormément d’impact sur la vie de nos personnages. Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir cet univers fantastique.

Voici un extrait par les yeux de Jonas alors que nous sommes dans la grande salle du château Violet. Bonne lecture!


Luan se leva et me salua d’une courbette. 

– C’est à mon tour de performer. 

Il ramassa l’étui de cuir sous la table et se dirigea vers l’avant de la salle. J’étais trop loin pour entendre leurs échanges, mais Kiall le reçut avec un sourire et un hochement de tête. Luan sortit sa guitare et ajusta les clés tout en grattant les cordes. Il s’assura de croiser le regard de toutes les personnes à la table d’honneur et se présenta. Sa voix claire me parvint par-dessus les conversations. 

– Ma dernière visite au Nord remonte à quelques années déjà, mais j’en ai gardé d’excellents souvenirs. La chanson du pêcheur est une de mes préférées. 

Quelques-uns des habitants du château s’exclamèrent pour l’encourager et Luan se lança dans une ritournelle animée. Il raconta les mésaventures d’un pêcheur qui n’avait pas écouté les prédictions météo de sa vieille mère. Rapidement, les gens se mirent à battre des pieds ou des mains. Luan enchaîna avec une chanson à répondre où un jeune couple annonçait leurs noces précipitées. Je vis une mère plaquer ses mains sur les oreilles de son fils avec le visage fendu d’un sourire. 

L’ambiance était détendue et les enfants quittèrent leurs tables respectives pour s’attrouper autour du ménestrel. Des fiasques d’alcool fort changèrent de main aux tables plus éloignées. C’était le moment pour moi de m’éclipser. Je prétextai avoir besoin des latrines et me levai sans que mes voisins de table sourcillent. Je pris un des corridors moins fréquentés et me glissai dans l’ombre d’une alcôve.  

Une fois certain que personne ne m’avait suivi, je poursuivis mon chemin. 

La disposition du château était assez standard et les agrandissements avaient été faits avec un souci du détail évident. Il y avait peu de corridors obscurs ou de cul-de-sac, mais l’endroit était quand même vaste. La garnison comptait plus d’une centaine d’hommes, s’ajoutait à cela une cinquantaine de domestiques. La famille élargie du seigneur comptait bien pour une dizaine d’âmes de plus. Ce château était presque aussi important que la forteresse dans laquelle j’avais grandi. 

Je venais de trouver les dépenses lorsque quelqu’un se racla la gorge derrière moi. Je fis volteface, ma dague en main. Sabaya leva les mains en signe de paix. Les ombres projetées par la torche au mur n’étaient pas suffisantes pour dissimuler son amusement. Je rangeai ma lame avec une grimace d’excuse. 

– Si Tarinne te trouve ici, tu auras besoin de plus qu’un couteau à dépecer pour l’impressionner. 

– L’intendante? Elle ne m’a pas semblé si terrible. 

Le sourire de Sabaya s’étira un peu plus. 

– Non, mais elle a l’oreille de la cheffe cuisinière. Tu pourrais te retrouver avec tous les morceaux calcinés. 

– Si je me fie à la cuisine de ce soir, il ne doit pas y avoir de plats réellement indigestes servis ici. 

La jeune femme acquiesça avec un sourire en coin puis s’approcha, les mains croisées dans son dos. Son pas était léger et ses mocassins de cuir souple ne faisaient aucun bruit sur la pierre, ce qui expliquait sans doute qu’elle ait réussi à me prendre par surprise. 

– Cherchais-tu quelque chose en particulier? 

Je laissai mon regard se promener sur le corridor et la série de portes fermées. L’endroit était propre et l’éclairage était fonctionnel, mais c’était loin d’être le genre d’endroit qui attire les visiteurs bien intentionnés. Je pourrais difficilement plaider m’être perdu sur le chemin des latrines, alors je haussai les épaules. 

– Je plaide l’ennui. Tout le monde était absorbé par le ménestrel, mais après trois semaines passées en sa compagnie, j’avais besoin de changer d’air. 

Une lueur amusée traversa son regard et quelque chose me dit qu’elle était loin d’être dupe. Elle se balança d’avant en arrière sur ses talons. 

– Fasciné par les châteaux? Je pourrais te faire une visite guidée. 

Je retroussai le nez. 

– Tous les châteaux se ressemblent. 

Son sourire se fit plus grand et je restai pris de court. La plupart des gens se seraient empressés de défendre leur foyer. Je révisai son âge de quelques années de plus. 

– Je n’ai pas vraiment voyagé, contrairement aux caravaniers, mais je sais qu’il y a une chose qui fascine toujours les visiteurs du Sud. Veux-tu que je te le montre? Si tu n’es pas impressionné, je te concéderai le point. 

Je plissai les yeux devant son air de défi. Comme je n’avais pas grand-chose à perdre, je lui fis une courbette exagérée et tendis la main pour qu’elle prenne les devants. Plutôt que de retourner sur ses pas, elle poursuivit vers l’extrémité du couloir jusqu’à arriver à une porte de service. Elle jeta un regard dans la cour et me fit signe de la suivre le long des baraques.  

La nuit était tombée pendant le souper et l’éclairage ne suffisait pas à repousser les ombres. Elle prit soin de rester loin des torches et de leur halo de lumière. Comme elle semblait sur le qui-vive, je chuchotai. 

– Pourquoi devons-nous être discrets? 

Elle me lança un regard espiègle par-dessus son épaule. 

– Parce qu’il y a toujours quelqu’un pour me demander quelque chose. 

Après avoir longé les remparts jusqu’à la partie nord, elle poussa un battant de bois renforci. La tour de guet était juste au-dessus de nous et bien éclairée. Les silhouettes des soldats étaient faciles à distinguer. Le ciel était libre de nuages et un fin croissant de lune projetait une lumière faiblarde. Sabaya suivit la direction de mon regard avant de tirer sur ma manche pour que je la suive. 

De l’autre côté du mur, une deuxième cour avait été aménagée en un énorme jardin.  Des statues de créatures mythiques ornaient le début d’un sentier. Quelques plates-bandes avaient été soigneusement entretenues, mais le reste semblait laissé en jachère. Un peu plus loin, un bouquet d’immenses arbres plongeait le reste de la cour dans l’obscurité. Je fronçai les sourcils devant cette frivolité. Le risque d’incendie aurait fait blêmir mon père, d’autant plus que ça complexifiait la défense des lieux. 

Des mouvements attirèrent mon attention sur le côté. Le long du rempart, des auges et des remises s’alignaient, semblables aux installations des écuries. Des hommes et des femmes s’affairaient à remplir des seaux et vider des brouettes. Certains portaient des habits de soldats, d’autres des simples vêtements de travail.  

Puis je vis la première créature au-dessus de nos têtes. 

Ses ailes étaient déployées pour lui permettre de planer au-dessus de la cour. La tête ressemblait à celle d’un chien de chasse et son pelage pâle faisait contrepoint sur la canopée, la lumière des torches du rempart lui donnant des reflets dorés. Avec quelques battements, elle ralentit sa descente et se posa devant une femme soldat. Cette dernière lui tapota l’encolure et l’entraîna vers un des seaux. À en juger par la stature de la femme, l’animal devait faire la même taille qu’un petit cheval de bataille. Ses pattes griffues avaient certainement la capacité d’étêter un homme adulte. 

Le bruissement de plusieurs battements d’ailes me fit relever les yeux et une dizaine d’autres créatures apparurent au-dessus de nous. Certaines étaient noires, presque invisibles sur le ciel nocturne, alors que d’autres arboraient toutes les teintes depuis le brun café jusqu’au jaune pâle de la bière. 

– Ils sont beaux, n’est-ce pas? 

Je me tournai vers Sabaya qui les regardait avec un sourire affectueux. Mon attention se porta sur les hautes branches des arbres avec un regard nouveau. J’en avais rarement vu de semblables. Leur écorce semblait filandreuse, avec un relief tout en longueur. Les racines formaient des vagues tout autour de leurs pieds, et les troncs s’élevaient plus haut que la tour principale du château. Les premières branches étaient bien au-dessus de la tête d’un homme à cheval et y grimper exigerait des cordages ou une échelle.  

– Les arbres, c’est là qu’ils nichent? 

Elle acquiesça et me fit signe de la suivre sur le sentier. Les palefreniers allaient et venaient tandis que chaque soldat prenait un animal en charge. Les bêtes se laissaient brosser et bichonner comme l’aurait fait un cheval. Avec la proximité, les interactions entre les animaux et leur dresseur étaient plus faciles à étudier. L’affection était visible dans le comportement joueur de certains chiens ailés et les soldats prenaient visiblement leur rôle au sérieux.  

– Les simargs de la ménagerie nichent dans le jardin, mais une colonie sauvage occupe les arbres aux pieds des montagnes.  

– Ils doivent poser problème pour les troupeaux des hameaux environnants. 

Elle secoua la tête. 

– Il ne pousse pas grand-chose dans cette région. Les faubourgs sous notre protection sont tous à l’ouest du château, le long de la route par laquelle vous êtes arrivés, et un peu plus au sud. Il y a bien une tour de guet dans cette direction, mais ce sont nos soldats qui y assurent une présence. 

Je calquai ma vitesse sur la sienne, satisfait d’observer les simargs et leurs cavaliers. Une brise m’apporta une odeur semblable à celle des chiens domestiques, mais avec une note fauve. 

– On m’a dit qu’il n’y a pas de simargs au Sud, reprit Sabaya. Ils ne vivent qu’au nord du détroit. 

– Je n’ai effectivement jamais rien vu de semblable. 

Son sourire illumina son visage et elle écarta les bras avec satisfaction. Un aboiement nous fit tourner vers les créatures. L’une d’elles s’agitait et refusait la main tendue d’un palefrenier. Sabaya soupira et porta les doigts à ses lèvres pour siffler. L’animal redressa la tête comme un chien l’aurait fait à l’appel de son maître. Ses ailes s’agitèrent sur son dos, mais il se dirigea vers nous au petit trot sans prendre son envol.  

Sa queue s’agita et son dos s’arrondit de plaisir. Il émit une sorte de ronflement avant de faire pleuvoir des coups de langue sur le visage de Sabaya. Elle s’exclama et le repoussa à deux mains, mais ses efforts semblaient manquer de vigueur. L’animal se tourna vers moi et prit une posture défensive. Je fléchis les genoux par réflexe, prêt à esquiver une charge, même si je doutais faire le poids devant la masse de la créature. Sabaya haussa les sourcils et me fit signe d’approcher.  

– Celui-ci s’appelle Nym. Il est plus têtu que méchant. Dis bonjour, lui demanda-t-elle. 

Le simarg s’assit sur son arrière-train et émit un « wouf » paresseux. La langue sortie, il avait l’air bien moins impressionnant. Je tendis la main et le laissai me renifler. Il fit un pas vers moi et inspecta la main tendue avant de remonter vers ma ceinture. Il inspira à quelques reprises et je sourcillai en repensant à la viande séchée dans ma pochette. J’en sortis un morceau sous le regard curieux de Nym. Ses oreilles se redressèrent à la vue de la nourriture et sa queue se mit à fouetter l’air. D’un mouvement de poignet, je lançai la viande séchée dans les airs et les mâchoires du chien claquèrent lorsqu’il l’attrapa. 

– Maintenant, tu ne pourras plus t’en débarrasser, dit Sabaya. Il va te pourchasser partout dès qu’il t’apercevra dans la cour. 

Je haussai les épaules tout en repoussant la truffe qui était revenue à la charge. Je ne pus m’empêcher de rire devant son expression implorante. Sabaya lui tapota le flanc. 

– Assez, Nym, sois poli. 

Le chien ailé se détourna à contrecœur pour aller donner un dernier coup de langue à Sabaya avant de s’éloigner au petit trot. Après quelques foulées, il étendit ses ailes et bondit pour prendre son envol. Je le suivis du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse entre les branches. 

– C’est incroyable. Et tu avais raison, je n’ai jamais rien vu de tel dans un château. 

Le sourire de Sabaya était celui d’une gamine et je le lui rendis. Mon regard se reporta sur les frondaisons. 

– Alors ils sont domestiqués? 

Elle se mit à marcher en suivant le sentier, prenant garde à rester parallèle aux remparts, dans le halo des torches. La plupart des soldats avaient terminé leur routine du soir et souhaitaient bonne nuit à leurs compagnons ailés. Un simarg prit son envol juste à côté de nous et le courant d’air produit par ses ailes secoua les robes de Sabaya. 

– La plupart. Nous avons une division de cavalerie à dos de simarg. 

Elle salua un des soldats de la main et il lui répondit d’un sourire chaleureux avant de ramasser son seau. Les possibilités étaient intrigantes, et ceux qui chevauchaient de telles créatures avaient toute mon admiration, mais je n’étais pas certain d’être assez brave pour faire une tentative de vol. 

– Quelle distance peuvent-ils parcourir? S’ils ne vont jamais au Sud, j’imagine qu’ils sont limités. 

Sabaya retroussa le nez avant de contourner un bosquet pour prendre le chemin du retour.  

– Ce ne sont pas des mammifères, mais des créatures magiques. Les archivistes pensent qu’ils sont liés aux gisements de pierres précieuses qu’on trouve au Nord. 

Un frisson me traversa à cette mention, car si les deux étaient liés, cela signifiait qu’un tel gisement se trouvait à proximité du château. Je pris une inspiration calculée et m’assurai de garder mes muscles détendus. 

– J’ai effectivement entendu parler des joyaux du Nord. 

– Assurément. 

Je fronçai les sourcils à son ton et elle agita une main en guise de réponse. 

– Je n’ai peut-être pas voyagé, mais je sais ce qu’on en dit. Ce sont les plus gros du continent. 

– C’est effectivement le mot qui court. Je suis d’ailleurs plutôt surpris, je m’attendais à en voir en exposition ou à l’honneur dans la grande salle. 

Elle secoua la tête et s’arrêta devant la porte qui menait vers la cour principale. 

– Ce ne sont pas des joyaux comme ceux qu’on utilise pour sertir les bijoux. Quoique certains soient montés en broche ou en collier. Comme les simargs, ils sont magiques de nature. On les traite différemment des pierres que vous trouvez au Sud. 

Je me contentai de répondre avec un hochement de tête. Il valait mieux qu’elle ne soupçonne pas l’ampleur de ma curiosité. Visiblement, elle était ouverte à discuter avec un étranger et j’aurais d’autres occasions de profiter de sa volubilité. Elle passa l’arche et je refermai la porte derrière nous.  

Dans la cour, les caravaniers avaient regagné leurs chariots et on les entendait se préparer pour la nuit. Plusieurs torchères sur pied avaient été allumées pour baliser le chemin. Sabaya me raccompagna en silence jusqu’au campement improvisé. 

– Je suis contente d’avoir pu te surprendre, … 

Comme elle cherchait visiblement mon nom, je lui fis une courbette faussement solennelle, ce qui la fit sourire. 

– Jonas. Merci pour la visite guidée. 

– Ce fut un plaisir, Jonas. Mais comme je te l’ai dit, ne laisse pas Tarinne te surprendre dans ses réserves. 

Elle tourna les talons avec un clin d’œil et prit la direction de la tour principale. Un domestique arriva au pas de course et l’apostropha pour lui demander de la suivre. Elle lui emboîta le pas avec un sourire. Ses paroles me revinrent, voulant que quelqu’un avait toujours affaire à elle. Je n’étais pas encore sûr du rôle qu’elle jouait au sein du château, mais je finirais bien par comprendre.  

Publié par Mélanie

Mélanie Dufresne est une auteur émergente de science-fiction et de fantastique. habite à Québec avec son conjoint et ses deux enfants. Entre la vie de famille et le travail, elle aime bien lire et faire de la randonnée.

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